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Lisa Diez

Autrice. Plasticienne. Réalisatrice. Dramaturge. Clown.

Enfant des cités, elle grandit dans une famille où s'entremêlent le français, l'espagnol, le catalan, passe son temps à dessiner, apprendre des opéras par coeur, bricoler des spectacles. Elle rêve secrètement d’être vendeuse de tomates.

Après une hypokhâgne, elle obtient une licence à Nanterre (Lettres et Arts du Spectacle), elle est scénographe et photographe de plateau (Hapax Cie). Élève de l’École Nationale des Arts Décoratifs à Strasbourg, elle fabrique des performances en rue, des vidéos expérimentales, s'intéresse aux frontières géographiques, sociales, et aux corps qui les traversent.

Diplômée d’art, elle saute dans le théâtre. Elle est assistante à la mise en scène (Alain Batis, Laurent Contamin), se forme au chant (Haim Isaacs), à l'art dramatique (Ecole Claude Mathieu, Aria Corse...), à la danse (Koko Jaspart), se révèle dans la liberté du clown, notamment avec Fred Robbe (Théâtre du Faune), qui la forme durant près de 15 ans. Elle expose ses peintures, ses dessins, co-crée des happenings en rue et des conférences burlesques (Cie Poisson du Jour), est dramaturge pour la danse contemporaine (Cie Nadine Beaulieu, Collectif Sauf le Dimanche), graphiste.

Rêvant de cinéma, elle est lauréate du prix Beaumarchais (Louise à L’envers, scénario de comédie burlesque), puis réside au Moulin d’Andé pour écrire son premier documentaire, La linea invisible, qu’elle réalise au Mexique. Pendant que le film fait le tour du monde, elle stationne durant 2 ans derrière les caméras de France 5 et se passionne pour l'anthropologie. 

En 2013, elle accouche, déménage en Provence, découvre le théâtre d'objet (Juliette Moreau) tandis qu'elle se forme à la médiation artistique (INECAT). Puis elle accompagne durant 5 ans toutes sortes de publics au sein d’ateliers, en structures médico-sociales, hospitalières, scolaires, pénitentiaires.

En 2019, elle pose ses valises dans les arts de la rue, met au monde Le collectif À la Source et Docteure Vitale, qui prend en charge sa pluridisciplinarité, y insuffle aplomb et radicalité, puis l'entresort Doctolibre.

Entre ses actions artistiques en territoire et la création de ses spectacles, elle brode, se forme à l’Art du Mouvement de Anna Halprin (Pôle 164), elle est dramaturge (Cies Les Constructions Fragiles, Sauf le Dimanche, Transminuko, Soleil sous la Pluie), enseigne le théâtre à des futur·es économistes (Université Aix-Marseille), dessine des objets fabuleux avec des scientifiques (CNRS).

 

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